Chapitre 2: Modern Classic, retour d'outre tombe

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MaRu San
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Chapitre 2: Modern Classic, retour d'outre tombe

Message par MaRu San » 22 avr. 2010, 23:45

Alors sur ce passage, voici l'histoire des réplique que l'on appelle les Moderns Classic ou New Classic. mais cette histore n'étant pas finie, ce poste est donc ammené à changer. et parce que l'histoire est plus récente, elle est moins touffue.

Modern Classics, un retour d'outre tombe.

Le dénouement : les Modern Classics.

C’est assez paradoxal, mais les deux systèmes qui ont permis aux entreprises de Classic Airsoft de se remettre en selle à été crée avant même que les premiers AEG voient le jour : la réserve interne et le système Blow Back.

La réserve interne est apparut en 1985, créée par Tazo Kobayashi, qui travaillait alors pour la MGC. Il quitta ensuite l’entreprise pour fonder sa propre marque, plus connue sous le nom de « Tanio Koba », pseudonyme du créateur, désormais internationalement reconnu de toute la communauté mondiale de l’Airsoft. Déjà à cette époque, elle se remplissait comme les briquets, à l’aide des bombonnes de gaz en aérosol. Ces gaz spéciaux ont également été développés pour les besoins du projet. Ils sont souvent composés de méthane et de propane. Encore aujourd’hui, les compositions de ces gaz sont les mêmes. Les fabricants ajustent les doses et concentration pour sortir des gaz plus ou moins puissants, et adaptés aux différentes saisons. Sa forme et son principe n’ont donc presque pas changé et le système équipe encore aujourd’hui toutes les répliques fonctionnant au green gaz. Le premier modèle qui en fût équipé était un Beretta M93R.

Le principe est assez simple mais révolutionnire pour l'époque, surtout pour les répliques de poing. On returne la tête du magasin et de la bombonne pour permettre au liquide de descendre dans le chargeur. "Mais c'est du gaz qu'il y a dedans" allez vous me dire! Oui, mais non! Il y a aussi du liquide, c'est pour cela que cela bouge dedans quand on agite sa bouteille. Le gaz liquiéfié passe donc dans le chargeur, et à un rôle précis : ajuster la pression. Selon sa composition, un gaz auraune pression définie. Lorsque l'on tire la pression chute. A ce moment là, du liquide se transforme en gaz pour revenir à la pression d'équilibre, et ce, jusqu'a la dernière goutte de liquide. Et à ce moment là, on sent la réplique s'essoufler : on doit en remettre. Et c'est aussi pour cela que l'on ne doit pas tirer réplique à l'envers, sinon le gaz liquide passe dans la réplique et vous gèle tout en une seconde.

Le système Blow Back lui, est apparut vers 1987, une fois encore créé par Tanio Koba et MGC. Le principe paraît aujourd’hui simple, mais à l’époque, les japonais ont mis plusieurs années à le développer : une partie du fluide libéré par l’action du marteau sur la valve par d’un côté de la chambre, l’autre partie de l’autre côté. La première partie propulse la bille, la seconde pousser une valve pour fermer l'échappement vers la bille, ce qui fait monter la pression et reculer la culasse pour la réarmer et chambrer une nouvelle bille. Le premier modèle équipé de se système fût un Glock17. Même si le système ne permettait pas de ressentir autant le recul que les répliques actuelles, le principe était très novateur.

Depuis la fin de l’ère Classic en 1994, les fabricants ayant survécu sortaient quelques modèles en séries limitées. Ils ne faisaient pas de publicités pour annoncer leurs sorties, à tel points que même les passionnés n’étaient pas toujours au courant des nouveautés. Ces dernières avaient et ont toujours leurs adeptes. Le plus souvent, ils étaient les seuls à savoir que ces sociétés étaient encore vivantes. Le début des années 2000 n’aura vu naître que peu de répliques à gaz. En effet les fabricants ont dût s’adapter, et se mettre en partenariat pour survivre : Shoei, Youth Engineering et Sun Project se sont réunis autour d’Escort.

C'est cette principale alliance qui a créé les Modern Classics. Ils ont pris en compte l’évolution du marché en adaptant la technologie à la discipline, comme Marui l’avait fait 10 ans plus tôt. Ils ont aussi corrigé certains défauts, comme les chargeurs spécifiques. En plus de cela, ce partenariat leurs a permit de créer un nouveau système Blow Back, qu’ils ont nommé le « Gas BLK ». En 2002 et 2003, les premières répliques de chaque marque voient le jour, à savoir la MG42 (Shoei), le MP5A5 (YE) et le M16A1 (SP). On appelle aujourd’hui ces répliques les Modern Classic car ils sont les descendant directs des Classics Airsoft.

Les Modern Classic étant issus des authentiques Classics, il est donc normal qu’ils gardent certains aspects qui font leur particularité. Ainsi, les Modern Classic ont un réalisme ultra poussé et sont aux cotes RS. Ils fonctionnent aussi grâce à une réserve externe de type paint-ball. On remarque aussi que les pièces, notamment les corps, sont issues de moules de Classic Airsoft. Ils ont tout de même amélioré considérablement les défauts. Ainsi, la majorité de ces répliques dispose d’un Hop-Up réglable et fonctionne avec des chargeurs Marui. Cependant, certains de leurs premiers modèles étaient munis d’un puits de chargeurs de Classic Airsoft, qui n’autorisait que les chargeurs spéciaux. Celui-ci peut être changé afin de pouvoir accueillir des chargeurs Marui. Leurs puissances, portée et cadences sont proches de celles des AEG. Par contre, la précision est moindre, du fait du recul. La réserve externe reste cependant le point qu’il n’a pas été possible de modifier. Trois options s'offraient à eux : réserve externe et chargeur Marui, Soit réserve interne au chargeur et retour à la case départ, soit réserve interne à la réplique et on limite trop l'autonomie.

Autre gros problème, le prix de ces petites merveilles Un MP5A5 coûte minimum 650US$ sans réserve externe et une MG42 peutatteindre 1500€. Les possibilités d’upgrade et de customisation de sont pas moins nombreuses ni beaucoup plus chères. Néanmoins, elles sont plus difficiles à trouver et seuls de rares fabricants en proposent, à cause de la rareté de ces répliques. Ce choix réduit de la marque impose donc une qualité élevée pour un prix « modéré ». Les répliques les plus abordables sont tout de même plus chères que des AEG Marui.

Dernièrement, Justin, alias Daytona Gun a littéralement t ouvertement copié les systèmes Escort. Ces répliques sont faites elles, à parir de bases d'AEG. La mécanique semble solide mais peut-être un peu moins fiable que celle d'Escort. Néanmoins, il réussit à concurrencer Escort et à se faire ue clientèle d'adèptes. Le plus stupéfiant, c'est que Justin est étudiant (de Taiwan ou Hong-Kong, je ne sais plus). Il a notamment sortit quelques Armalite, une M249 et des AK.

Les Modern Classic n’ont pas réussit à reprendre le trône qui a été dérobé à leurs ancêtres, mais ce n’était pas non plus le but recherché. Les entreprises n’en ont pas les moyens, ne serait-ce qu’en termes de production et de budget. Le but était de réhabiliter les Classic Airsoft sous un jour nouveau, de façon à proposer une alternative aux AEG. Ils ont donc réussi à se faire une place de choix, avec d’un côté les « AEG only », et de l’autre, les nostalgiques et avides de sensations. Mais les séries ne sont pas encore assez grandes chez tous les constructeurs pour baisser significativement les coûts de production.

Mais ces répliques, tout comme les Classic Airsoft, ont tout de même du mal à percer en France. Ceci est surtout dût à une coïncidence temporelle : Le lancement de l’airsoft en France s’est fait grâce à Cyber Gun, lorsque la société s’est lancée, vers 1993. Le déclin des Classic Airsoft ayant eu lieu entre 1991 et 1994, seules les AEG sont parvenus jusqu'à nos contrées. Dommage. Cela explique que beaucoup de joueurs français ne soupçonnaient même pas l’existence de ces répliques. C’est pour cela que lorsque vous croisez des joueurs avec des répliques comme ça, vous les prenez pour des martiens.

Mais ce sont des répliques qui ne méritent que d’être connues, seulement elles ne sont pas produites à en grand nombre (de quelques milliers à moins d’une dizaine) et sont par conséquent souvent très chères. Mais n’oubliez pas que les premiers AEG étaient hors de prix : à sa sortie en France en 1995, la AK-47S Marui coûtait 5500Frs, soit 800€ !! Peu d’entre nous savent ce que sont réellement ces magnifiques répliques, autant pour les Classic que les Modern. Cela fait 15 ans que ces répliques ne sont plus répandues, mais les joueurs les ont pourtant déjà oubliées : c’est avec le temps que les souvenirs s’effacent. Alors ne laissons pas les Modern et Classic Airsoft sombrer dans les abîmes de l’oubli. Oublier les Classics Airsoft, c’est comme si l’on oubliait notre jeunesse ou nos 18 ans.


Situation Finale : la cohabition stable, mais en constante évolution.

Ces marques se développent petit à petit, en proposant aussi bien des répliques de modèles très répandus, tels que des MP5 ou des M16, que d’autres nettement moins connus comme des AR-18 ou des MP44, toujours à l’instar des marques de Classic Airsoft. Au niveau de la construction, il s’agit le plus souvent d’une base de Classic, mais certains nouveaux fabricants en proposent aujourd’hui sur des bases d’AEG. Cette pratique enlève en réalisme, mais offre des nouvelles possibilités de répliques GBB. Mais certains défauts d’utilisation sont toujours présents (je parle de défauts pour le joueur non passionné) : la durite d’alimentation reliée à la bouteille de paint-ball et l’entretien systématique.
Modifié en dernier par MaRu San le 26 avr. 2010, 20:27, modifié 5 fois.
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Re: Chapitre 2: Modern Classic, retour d'outre tombe

Message par REIZZI » 24 avr. 2010, 22:20

:super:

Merci pour ce bel historique !

d'ailleurs en passant ,, puisque tu parles de Justin ,je dois avouer que le kit GBB M249 est bien sympa ( du moins sur ma 249 TOP c'est un plaisir ). faut juste que je termine le raccordement de l'alim externe ( encore un futur sujet ,non ? )

++

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Re: Chapitre 2: Modern Classic, retour d'outre tombe

Message par MaRu San » 24 avr. 2010, 23:05

Oui, il y ara encore un ultime sujet dédié à l'apparition des GBBR, pas uniquement ceux que vous croyez. mais pas de paniques, les GBBR actuels seront de la partie!! je devrais terminer le sujet demain dans la journée.
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Re: Chapitre 2: Modern Classic, retour d'outre tombe

Message par atros » 17 mai 2012, 06:08

encore du trés beau travail :super: :allah:

ton texte me rends humble d'un coup.

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